Paris I, Paris II, Paris III..
- A propos, est-ce vrai qu'en France on dit: «faculté des lettres»?
- Autrefois on disait comme cela.
Aujourd'hui on dit autrement. Depuis 1968 il n'y a plus de Facultés. Il n'y a
plus de Sorbonne. Il y a plusieurs Universités: Paris I, Paris II, Paris III,
Paris IV...
- Je ne le savais pas. Et il y en a combien?
- Si je ne me trompe pas il y en a 13 (treize).
- Et chez vous les futurs médecins sont formés à l'Université, n'est-ce pas?
- Oui, c'est exact.
- En Union Soviétique il n'y avait pas de facultés de médecine dans les universités.. Il y avait des instituts de médecine, ainsi que des instituts de physique, de chimie, des ponts et chaussées...
- Mais en France cela ne se dit pas comme cela. Cela se dit autrement. Cela s'appelle autrement. Il y a l'École des mines, l'École Nationale des ponts et chaussées, les Grandes Écoles de chimie et de physique.
- Alors, il faut dire «École pédagogique» et non pas «Institut pédagogique»?
- Non, ce n'est pas ça. Il y a des Écoles normales pour les instituteurs et l'École Normale Supérieure pour les professeurs.
- C'est intéressant.
- A mon sens, chez vous on dit Cent: physique, Centre de chimie, etc., s'agit d'un Centre de recherches.
- Absolument.
- Et l'Institut "tout court"...? J'ai entendu parler de l'Institut de France. Qu'est-que c'est au juste?
- L'Institut de France comprend 5 Académies. A propos, savez-vous parmi les 40 «immortels» il y a des dames depuis 1981?
- Qui sont-elles?
- Marguerite Yourcenar, l'écrivain, a été élue la première femme-académicienne. Depuis trois cents ans! Après sa mort cela devient une tradition.
- Je regrette, mais je ne connais pas s livres.
- Moi. non plus.
- Dommage.
- Merci, mademoiselle, nous avons de chance: notre connaissance de la France commence à Moscou.
- Et moi, après avoir visité Moscou je commence
à comprendre un peu mieux votre pays.
- Très bien. Vous avez vu pas mal de choses. Qu'est-ce que
nous pouvons vous raconter? Qu'est-ce qui vous intéresse encore?
- La vie telle quelle. Les gens. La vie sa réalité.
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